L’histoire du Kakémono et l’évolution de ses usages

Le saviez vous ? Avant de s’appeler Kakémono ce support vertical était un Kakejiku ! Il tire son nom de deux mots japonais « kaké » : accrocher et « mono » : chose, quant au terme « jiku », il désigne la baguette de bambou traditionnellement utilisée pour maintenir la toile en place.

Le kakémono se suspend aux murs depuis le 7^ème siècle

Les premiers kakémonos seraient donc apparus sous la dynastie Tang qui a régnée sur l’empire chinois de 648 à 907. Ils étaient utilisés à cette époque pour lire et conserver les sutras (texte sacrés bouddhistes).

Arrivé à la fin du 7^ème siècle au Japon, c’est à ce moment que le kakémono a vraiment pris son essor en s’installant à l’intérieur des maisons pour afficher des prières traditionnelles sur les murs.

Les kakémonos sont des supports artistiques à l’origine

Lentement, ces kakémonos ont abrités sur leurs toiles de plus en plus d’images décoratives dédiées à embellir l’intérieur des temples et des maisons mais aussi l’extérieur dans les pavillons des jardins traditionnels. Il envahit ensuite les musées et galeries d’art que ce soit pour de l’art classique et traditionnel ou pour des créations plus contemporaines, les kakémonos deviennent des supports privilégiés de la scène artistiques japonaise.

Quand le kakémono se met au service de la communication évènementielle

Ses caractéristiques mobiles, son poids léger et sa capacité à être monté et démonté en quelques minutes ont permis au kakémono d’évoluer vers des usages modernes liés à la communication et au marketing. Aujourd’hui sa structure n’est plus en bambou pour les PLV (publicité sur le lieu de vente) mais constituée de tubes en aluminium très légers et d’un enrouleur qui permet de ranger la toile imprimée tout en la protégeant.

Quand le savoir faire et la tradition d’affichage ont traversé les siècles comme le kakémono l’a fait c’est que son système ingénieux et loin de trouver un équivalent aussi pratique !